Nous y sommes, retour sur l’île principale. Après 2 mois sur Hokkaido, nous retrouvons les petites routes et les paysages de Honshu. Arrivés tard à Maizuru, nous devons dormir sur place avant de partir en direction de Kyushu, île principale du sud.
Le bras de terre d’Amanohashidate
Première étape à Amanohashidate et son bras de terre recouvert de pins. Pour y monter, pas le choix que de prendre le funiculaire ou le télésiège. Nous montons avec le funiculaire accompagnés de plusieurs personnes dont une petite fille terrorisée tout le long du trajet.
Une fois en haut, la vue est sublime. Le bras de terre est très surprenant. La légende veut que ce soit une échelle tombée, utilisée par des dieux pour rejoindre les nuages.
La bande de terre d’Amanohashidate vue depuis le funiculaire Si on regarde la bande de terre à l’envers, on est supposé voir un dragon Mais Claire est sceptique et ne voit pas le dragon Alors Vincent essaie de voir le dragon également Et Vincent semble avoir vu le dragon d’Amanohashidate Des montagnes russes pour les piétons pour mieux voir la bande de terre Vincent devant la bande de terre d’Amanohashidate Vincent dans les montagnes russes piétonnes devant Amanohashidate Claire descend dans le télésiège monoplace Un couple contemple la bande de terre d’Amanohashidate Des poissons sèchent dans le village d’Amanohasidate Les prières accrochées aux pins du temple Chionji Vincent profite de quelques rayons de soleil sur la bande de terre d’Amanohashidate Claire profite des plages de la bande de terre d’Amanohashidate Claire grimace sur la plage d’Amanohashidate Claire dessine un cœur sur la plage d’Amanohashidate
Ce lieu fait également partie des trois plus belles vues du Japon selon Hayashi Gaho, un érudit du XVIIe siècle. En la contemplant, nous pouvons donc dire que nous les avons toutes vues. En effet les autres vues sont Matsushima et le torii de Miyajima.
Littoral et camping
Nous poursuivons notre route en suivant un littoral morcelé magnifique. Le long des falaises, nous admirons le travail de la nature et de la mer sur la montagne et la roche. Nous croisons des singes dans un champ.
Nous passons également par un petit village pittoresque dont les maisons présentent une particularité. En effet, les maisons au bord de l’eau disposent toutes d’un accès à la mer et d’un garage marin leur permettant d’y ranger leur bateau.
Qui dit reprise du road-trip, dit reprise du camping… Avant de partir de l’île de Hokkaido, nous avons procédé à l’achat d’un matelas pour nous permettre de dormir sur notre structure. Nous pouvons enfin tester notre système. Malheureusement, en février, les campings gratuits ne sont pas tous ouverts. Nous pouvons quand même profiter des lieux pour nous y garer et y dormir, le problème est l’absence d’eau et d’accès à des sanitaires corrects. Nous nous en sortons grâce à notre réserve d’eau et les moyens du bord. Nous pensions qu’en descendant au sud, la météo serait plus clémente. Mais… Surprise ! Réveil sous une neige soutenue dans un camping éloigné des routes principales. Après avoir dégagé la voiture et rejoint, non sans obstacle, la route principale, nous prenons la direction de Toyooka.
Les cigognes de Toyooka
Nous arrivons au parc des cigognes dont nous avions aperçu les panneaux de signalisation la veille. Nous ignorions la présence de ce lieu mais sa découverte aura été une très belle surprise.
Il s’agit d’un espace dédié à la cigogne orientale blanche. Son destin fait étrangement écho à celui des grues de Tsurui que nous avions vues quelques jours auparavant. En effet elles ont disparu du Japon en 1981 malgré les efforts de la ville de Toyooka. Ce ne sera qu’en 2005 grâce à un partenariat avec une ville russe que l’espèce sera réintroduite avec succès. On peut aujourd’hui les observer dans ce sanctuaire où elles peuvent aller et venir à leur guise et côtoient de nombreux hérons. On ne compte qu’une centaine d’individus aujourd’hui encore.
Les dunes de Tottori
Nous repartons sur les routes. Nous longeons toujours la côte et la mer est bien plus agitée que la veille. Nous prenons une petite route sinueuse recouverte de neige qui nous fait voir des paysages impressionnants. Nous nous dirigeons vers Tottori, célèbre pour ses dunes de sable. Malheureusement la neige et le mauvais temps nous empêchent d’y accéder.
Le lendemain, le beau temps nous pousse à tenter de visiter les dunes de Tottori à nouveau. Malheureusement des dunes recouvertes de neige, ça ne ressemble plus vraiment à des dunes. Nous ne nous y attardons pas.
La Gosho Aoyama Factory
Direction la Gosho Aoyama Factory à Hokuei. C’est un musée dédié au dessinateur de manga Gosho Aoyama, natif de la ville. Il est particulièrement célèbre pour son manga Détective Conan dont Claire est particulièrement fan. Le musée nous montre sa vie, sa manière de travailler et les différents mangas qu’il a écrits. Par ailleurs, toute la ville est marquée par son travail. En effet on trouve de nombreuses plaques et statues aux effigies des personnages de ses mangas.
La voiture du professeur Agasa à la Gosho Aoyama Factory Sculpture de Conan dans le musée consacré à Gosho Aoyama Reconstitution du bureau de Gosho Aoyama dans son musée de Hokuei Claire heureuse de suivre la Conan Road à Hokuei Une plaque d’égout Conan dans la ville de Hokuei Claire et Vincent devant une statue du détective Conan Statue de Conan devant la gare de Hokuei Petit Conan et une part de pastèque à Hokuei Statue de Conan sur un pont de Hokuei Claire pose fièrement devant la Gosho Aoyama Factory
Nous reprenons notre chemin direction Matsue et son château. Nous dormons encore une fois dans un camping fermé. Mais, par chance, nous avons accès à des éviers et des toilettes, que demander de plus ? Nous assistons même à un sport que nous allons devoir importer en France, le golf-badminton (golfminton ?).
4 commentaires
Cc belles photos mais vous aviez pas froid la nuit 😜💋💋
Merci de nous suivre avec autant d’assiduité ^^
Le froid était assez rude effectivement… Mais bon on avait pas mal de couvertures donc on s’en est sorti 🙂
Pour la vue sur le torii de Myajima, il faut le dire vite…
C’est vrai 🙂
Mais bon… On y est allé, c’est déjà ça 🙂