Durant nos volontariats, nous avions aussi des jours de congé (heureusement). On en a profité pour faire une virée vers Noboribetsu, en passant par le lac Toya, avec une île logée en son centre. Avec la neige et le beau temps, nous avons vu un magnifique décor illuminé par un soleil radieux.
Nous avons vu quelques cygnes qui nous ont rappelé notre belle ville française.

Parc au bord du lac Toya 
Autel au bord du lac Toya 
Vincent sur les rivages du lac Toya 
Un banc au bord du lac Toya 
Le bord du lac Toya 
Le bord du lac Toya, sous la neige : la plage 
L’île centrale du lac Toya 
Le lac Toya et le mont Yotei 
Selfie avec vue sur le lac Toya 
Un cygne sur le lac Toya 
Des cygnes du lac Toya 
Un oiseau au dessus des fumées de la montagne près du lac Toya
Aux creux de montagnes sulfureuses, se situe Noboribetsu. Connue pour ses nombreux onsens aux propriétés thermales, elle abrite aussi la Jigokudani (vallée de l’enfer). Suivant un chemin créé par l’homme, on pénètre sur le territoire des oni (démons). Une vallée où s’échappe du sol des fumées opaques, où l’eau boue dans le lit des rivières et où l’odeur pestilentielle rebrousse les poils du nez.

La vallée de l’enfer de Noboribetsu sur l’île de Hokkaido 
Selfie dans la vallée de l’enfer de Noboribetsu 
Danger dans la vallée de l’enfer de Noboribetsu 
Le chemin de la vallée de l’enfer de Noboribetsu 
La rivière qui serpente jogokudani (vallée de l’enfer) de Noboribetsu 
Les dangereuses fumées du jigokudani de Noboribetsu 
Deux cours d’eau, deux couleurs dans la vallée de l’enfer de Noboribetsu 
Le « chaudron » du jigokudani 
La vallée de l’enfer de Noboribetsu sur Hokkaido 
Les fumées de la vallée de l’enfer de Noboribetsu 
Un mini bonhomme de neige à l’étang d’Oyunuma 
Une nuée d’oiseaux près de la vallée de l’enfer de Noboribetsu
Après notre court et intense séjour auprès de nos hôtes japonais, nous avons pris quelques jours pour aller voir les grues de Tsurui. Sur la route, nous nous sommes arrêtés dans de nombreuses fermes afin de tester les variétés de fromages présentes sur Hokkaido. Notre préféré est un fromage proche du reblochon de chez nous. Petits bouts par petits bouts, nous avons apprécié chaque bouchée de ce fromage de taille réduite.
Les autres fromages valent aussi la peine. Même si le goût est moins prononcé, il est bien présent et fort agréable.
Vous pouvez trouver pas mal de bons fromages aux alentours d’Obihiro.
Revenons à nos grues. Oiseaux majestueux et fiers, les grues du Japon sont reconnaissables grâce à leur plumage rouge sur leur tête, juste au-dessus du bec. Elles sont présentes au sanctuaire et dans un champ un peu plus loin dans la ville de Tsurui, à l’est de Hokkaido. On peut en voir, de temps en temps, chez des particuliers qui leur donnent à manger.
Menacées d’extinction, elles ont survécu et prospéré grâce aux habitants. Tsurui est devenu un lieu de reproduction pour les grues où elles viennent chercher le partenaire idéal lors d’une danse synchronisée.
Un spectacle unique au monde et nous avons eu le bonheur d’y assister.

Atterrissage d’une grue à Tsurui 
Une grue au sanctuaire de Tsurui 
Une grue sur la colline du sanctuaire de Tsurui 
Une grue donne de la voix à Tsurui 
Une grue en pleine « danse » 
Les grues de l’île de Hokkaido en plein atterrissage 
Deux grues dans le sanctuaire de Tsurui 
Deux grues dans le sanctuaire de Tsurui 
Une grue se frotte le bec 
Une grue se nettoie les plumes 
Un renard à Tsurui dans l’est de Hokkaido 
Un renard vers Obihiro
Nous sommes ensuite repartis de Tsurui et nous sommes passés par la côte au sud. Un beau temps sublimait la route du bord de mer. Malgré le peu de parking pour pouvoir s’arrêter et prendre des photos, ce road-trip le long de l’eau vous fait perdre la notion du temps. Amoureux des paysages maritimes, c’est un rendez-vous incontournable. Un petit conseil, faites une pause au cap Erimo et prenez le petit chemin qui descend vers la falaise en contrebas. La vue est à couper le souffle et il est dit que l’on peut voir des phoques sur les récifs. Nous n’avons hélas pas eu cette chance.

Rue de la ville de Kushiro 
Le littoral entre Kushiro et Erimo 
La route entre Kushiro et Erimo sur l’île de Hokkaido 
Route sur le littoral entre Kushiro et Erimo 
Le littoral entre Kushiro et Erimo 
Le parc du cap Erimo 
Quelques rayons de soleil au large du cap Erimo 
Le cap Erimo et ses falaises 
Le chemin du cap Erimo
Un petit point sur la suite de notre voyage :
Lorsque nous avons quitté notre hôte australien, il nous a proposé du travail pour la saison d’hiver (jusqu’à fin février). Le job en-lui même était une vraie aubaine avec logement et ski pass pour la saison offert, un bon salaire et des bonus. Seul bémol, la durée du contrat. Nous avons encore tant de lieux à voir au Japon que l’on ne pouvait pas rester aussi longtemps à Hokkaido…
Après négociations, nous avons trouvé un accord. Nous voilà managers d’un lodge aux pieds des pistes d’Annupuri, proche de Niseko jusqu’à fin janvier.



