Sanriku Kaigan
La côte de Sanriku Kaigan est une région côtière de l’océan Pacifique qui s’étend du sud de la préfecture d’Aomori à la préfecture d’Iwate et au nord de la préfecture de Miyagi, dans le nord-est de Honshū, la principale île du Japon. C’est Wikipedia qui le dit.
C’est la partie de la côte qui a été la plus lourdement touchée par le tsunami de 2011. On se souvient surtout de la catastrophe nucléaire de Fukushima qui se trouve au sud de la côte de Sanriku Kaigan mais, ici, les conséquences du tsunami sont également bien visibles.
Infrastructure en construction sur les côtes Bâtiment abandonné sur fond de construction à Rikuzen-Takata La reconstruction est partout Bâtiment abandonné à Rikuzen-Takata
On réduit cette côte à un espace irradié et inondé par deux événements datants de 2011. Un grand séisme qui a engendré un tsunami, qui a engendré une fusion du réacteur de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, qui a explosé et irradié les alentours.
Nous avons visité un musée d’art contemporain qui rend hommage aux victimes de ces catastrophes. Un ensemble photographique ponctué d’objets du quotidien trouvés dans les débris après le tsunami. Une exposition poignante montrant le désastre après le passage de la vague.
C’est une région en totale reconstruction avec de nombreux chantiers. De grands murs se dressent maintenant le long des plages, des côtes et des rivières. Dans les terres, de grands espaces vides : des zones sans construction ou en attente de reconstruction ?
Des digues impressionnantes qui doivent protéger ces zones de futurs tsunamis La construction de grandes digues tout le long des côtes Du béton apparaît un peu partout Entre nature et reconstruction Infrastructure côtière de protection contre les tsunamis Un mur se dresse face à la mer La reconstruction est partout
Un mémorial est en cours de construction dans la ville de Rikuzen-takata. Une reproduction du seul arbre ayant résisté au tsunami devient un symbole d’espoir pour les habitants des environs.
En dehors de ces reconstructions diverses, les côtes sont magnifiques lorsque l’on peut les observer.
Le soleil sur les côtes de Sanriku Kaigan La magnifique côte de Sanriku Kaigan sous le soleil Obligé de passer par des chemins (très) peu entretenus pour accéder aux points de vue Vincent contemple le lever de soleil sur les côtes de Sanriku Kaigan Sanriku Kaigan dans les premières lueurs du matin Vue sur les côtes de Sanriku Kaigan Un port dans la baie de Yamada Une église croisée au détour d’un virage Le bouddha géant, fermé quand on y est passé Claire blasée parce qu’on ne peut pas visiter le bouddha géant Claire marche d’un pas décidé pour quitter ce bouddha géant inaccessible La pluie nous a accompagné tout le long de notre visite des côtes de Sanriku Kaigan Les côtes pluvieuses mais qui sont sûrement magnifiques quand il fait beau
Matsushima
Nous nous sommes arrêtés, un peu plus au sud du Tohoku (la région du nord de l’île de Honshu), dans une ville située en dehors du sillon du tsunami : Matsushima. Une très belle ville ouverte sur la mer avec sa baie remplie de nombreuses îles.
La baie de Matsushima Les îles de la baie de Matsushima Île de la baie de Matsushima Le chemin de fer et une gare à Matsushima Un temple de Matsushima Une statue dans les jardins devant le Zuigan-ji de Matsushima Les grottes devant le Zuigan-ji Une autre statue près du Zuigan-ji Des voies de chemin de fer vers Matsushima
Un temple a été érigé sur trois petits îlots, reliés par deux ponts rouges. L’endroit est très surréaliste.
Un peu plus au loin, un plus grand pont pour relier une seconde île à la ville. Fukuurajima Island peut être visitée à pied et l’endroit reste très peu sauvage avec des chemins, des temples et des installations pour occuper les visiteurs.